Souvent, je lis ou j’entends que « Marseille, c’était mieux avant ». Je pense qu’on oublie vite comment c’était vraiment avant.
C’est pourquoi j’ai eu envie de mettre face à face des images d’archives trouvées sur Google Street View et des photos que j’ai prises au printemps. La plupart du temps, l’évolution est saisissante, avec une sortie progressive du tout-voiture qui fait plaisir à voir.
Cela ne veut pas dire pour autant que le travail est aujourd’hui terminé. Il ne fait au contraire que commencer car il reste évidemment beaucoup à faire dans le centre-ville et bien au-delà. Mais j’espère que cette vidéo publiée sur Marseille à la loupe nous donnera tous envie, collectivement, de continuer à transformer et apaiser Marseille.
Cette vidéo peut être visionnée sur Facebook, Twitter, Instagram, Linkedin et Youtube.
Bon visionnage à toutes et tous et n’hésitez pas à commenter !
Mathieu Grapeloup
Mathieu Grapeloup 
En fait ce qui rend la démonstration un peu caduque c’est que les images anciennes sont brutes, alors que les récentes ont été soigneusement choisies !
Le Jarret, les Catalans, le cours Lieutaud, la place des Capucines aujourd’hui sans aucune voiture ? On croit rêver !
Cela enlève de la crédibilité au discours et c’est bien dommage.
Car pour qui a un peu de mémoire on sait que globalement l’urbanisme s’est amélioré !
La nostalgie viendrait plutôt de l’ambiance et des gens je pense: les vendeuses de jujubes sur la Canebiere, un côté plus pagnolesque, moins de petite délinquance, vols a l’arrachée, marches aux puces sauvages, et le français qui devient langue minoritaire dans certains quartiers du centre ville et qui fait dire à beaucoup: on n’est plus chez nous ! Mais il suffit de voir la vidéo de Marseille de Moholy Nagy (un des fondateurs du Bauhaus) sur YouTube pour être sûr que ce n’était pas mieux avant !
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Merci pour votre commentaire. Je comprends votre point de vue. Les images de Googles Street View ne mettent pas en valeur le Marseille des années 2008, 2009, 2010 alors que mes photos ont été retravaillées pour être lumineuses et colorées. C’est parce que j’aime ma ville et que j’ai envie de la montrer sous son meilleur jour. Quant aux voitures, elles sont peu présentes car les prises de vue ont été faites un dimanche en fin de confinement. Mais l’évolution reste factuelle : en centre ville, la place de la voiture a reculé.
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Sans doute sauf que du coup on a la même réaction que devant les panneaux publicitaires de Kaufmann et Broad ou devant les photos retouchées de mannequins: On perçoit qu’il y a tromperie et ça provoque de la résilience de la part du spectateur qui se dit: on me fait avaler une couleuvre ! Parfois le mieux est l’ennemi du bien, et pour atteindre l’objectif mieux vaut une démarche journalistique honnête qu’une communication qui va être irrémédiablement assimilée à de la propagande et détruire la confiance !
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